Communiqué de l’ARS Normandie
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE
L’incidence régionale continue de baisser en rythme hebdomadaire
Au 31 mai, la Normandie affiche un taux d’incidence de 169,6 cas pour 100 000 habitants, en baisse de 33,1 % en une semaine (après une baisse de 28,7 % la semaine dernière), qui s’observe dans tous les départements :
- Normandie : – 33,1 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 169,6)
- Calvados : – 26,7 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 183,82)
- Eure : – 26,1 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 167,47)
- Manche : – 38,1 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 170,6)
- Orne : – 34,3 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 141,2)
- Seine-Maritime : – 37 % (taux d’incidence SPF du 22/05 au 28/05 : 168,6)
Le nombre de reproduction (R) s’établit à 0,64 (contre 0,7 la semaine passée).
L’incidence en hospitalisation conventionnelle et en réanimation poursuit son amélioration
Au 30 mai, 1 171 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées (1 282 la semaine dernière), dont 31 en réanimation (36 lors du dernier point de situation).
L’incidence en hospitalisation conventionnelle s’améliore (avec 9 entrées par jour en moyenne contre 13 la semaine dernière), tandis que le rythme des entrées en réanimation reste peu élevé et stable (bien moins d’une entrée par jour en moyenne).
Avant de se rendre aux urgences, conserver le réflexe 15
Afin de limiter la surcharge des urgences par des passages inappropriés, l’ARS Normandie rappelle qu’avant de se déplacer aux urgences, il faut contacter le 15. Les médecins régulateurs sont en effet à la disposition des appelants, pour leur faire bénéficier directement d’une réponse médicale adaptée, allant du conseil à la gestion d’urgence.
Le taux de positivité en baisse
Entre le 22 et le 28 mai, 31 977 personnes ont été testées dont 5 602 ont présenté un résultat positif. Le taux de positivité est en baisse, il est désormais de 17,5 % contre 18,67 % la semaine précédente.
Face à l’évolution favorable de la situation sanitaire, le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun depuis le 16 mai. Il reste toutefois obligatoire dans les établissements de santé et médico-sociaux, au même titre que le passe sanitaire (présentation d’une preuve de vaccination, d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement).
Le port du masque reste recommandé dans les situations de grande promiscuité, dans les lieux clos et mal ventilés, et en particulier en présence de personnes fragiles. Il est aussi recommandé pour les personnes les plus vulnérables. Pour rappel, certaines personnes à haut risque de développer une forme grave du Covid-19 peuvent toujours recevoir gratuitement des masques FFP2, sur prescription médicale.
Pour continuer de prévenir la diffusion des virus, gardons les bons réflexes acquis tout au long de la crise en aérant régulièrement, en se lavant souvent les mains, en utilisant du gel hydroalcoolique et en s’isolant chez soi dès l’apparition de symptômes ou en cas de test positif.