Communiqué de l’ARS Normandie
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE
Après avoir connu une forte baisse pendant 8 semaines consécutives, le nombre de nouveaux cas et le taux d’incidence font état d’une hausse : l’incidence régionale en Normandie présente un taux de 209,6 cas pour 100 000 habitants, en hausse de 22,5%. Cette hausse étant constatée par rapport à une semaine marquée par le pont de l’Ascension et donc par un sous-dépistage, une stabilisation statistique est en cours pour que cette tendance à la hausse soit confirmée.
Tous les départements présentent une incidence inférieure à 250 :
- Normandie : + 22,5 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 209,6)
- Calvados : + 25,7 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 233,42)
- Eure : + 17,3 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 199,94)
- Manche : + 21,6 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 210,1)
- Orne : + 19,5 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 173)
- Seine-Maritime : + 23,9 % (taux d’incidence SPF du 29/05 au 04/06 : 209)
Le nombre de reproduction (R) s’établit à 0,79 (contre 0,64 la semaine passée).
Les hospitalisations conventionnelles continuent de diminuer
Au 3 juin, 1 095 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées (1 171 la semaine dernière), dont 33 en réanimation (31 lors du dernier point de situation).
L’incidence en hospitalisation conventionnelle continue de s’améliorer, tandis que le rythme des entrées en réanimation reste peu élevé et stable.
Avant de se rendre aux urgences, conserver le réflexe 15
Afin de limiter la surcharge des urgences par des passages inappropriés, l’ARS Normandie rappelle qu’avant de se déplacer aux urgences, il faut contacter le 15. Les médecins régulateurs sont en effet à la disposition des appelants, pour leur faire bénéficier directement d’une réponse médicale adaptée, allant du conseil à la gestion d’urgence.
Le taux de positivité reste stable
Entre le 29 mai et le 4 juin, 39 030 personnes ont été testées dont 6 925 ont présenté un résultat positif. Le taux de positivité s’établit à 17,7 % contre 17,5 % la semaine précédente.
Face à l’évolution favorable de la situation sanitaire, le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun depuis le 16 mai. Il reste toutefois obligatoire dans les établissements de santé et médico-sociaux, au même titre que le passe sanitaire (présentation d’une preuve de vaccination, d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement).
Le port du masque reste recommandé dans les situations de grande promiscuité, dans les lieux clos et mal ventilés, et en particulier en présence de personnes fragiles. Il est aussi recommandé pour les personnes les plus vulnérables. Pour rappel, certaines personnes à haut risque de développer une forme grave du Covid-19 peuvent toujours recevoir gratuitement des masques FFP2, sur prescription médicale.
Pour continuer de prévenir la diffusion des virus, gardons les bons réflexes acquis tout au long de la crise en aérant régulièrement, en se lavant souvent les mains, en utilisant du gel hydroalcoolique et en s’isolant chez soi dès l’apparition de symptômes ou en cas de test positif.
