Non au renvoi de Liridon MUSOLLI et à la séparation d’une famille parfaitement intégrée

Le Préfet de la Seine-Maritime s’acharne à renvoyer dans son pays d’origine, un salarié parfaitement intégré en le séparant ainsi de sa femme et de ses trois enfants, aujourd’hui âgés de 8 mois, 4 et 8 ans, dont les deux derniers sont nés en France.


Arrivés en novembre 2016 sur notre territoire, Monsieur Liridon MUSOLLI, qui avait déjà dû quitter son pays au moment de la guerre en Yougoslavie, a été contraint de quitter une nouvelle fois son pays d’origine, le Kosovo, avec sa femme et son aînée, alors âgée de deux ans, à cause de menaces.
Volontaire et courageux, Liridon, qui dispose des diplômes et expériences de conducteur routier, métier reconnu en forte tension dans notre région, a tout fait pour s’intégrer dans notre pays, en apprenant la langue française, en faisant du bénévolat auprès de différentes associations et depuis 2018 en travaillant dans le cadre de contrats de travail.
Bénéficiant d’un CDI à temps plein, Liridon donne pleinement satisfaction à son employeur, qui lui confie la responsabilité de ses chantiers et des relations commerciales, lorsqu’il est absent ou occupé.


En octobre 2020, sa femme, diplômée d’un bachelor en physique chimie, a aussi signé en CDI, comme aide à la personne, dans l’attente de bénéficier d’une autorisation de travail, qui lui permette d’exercer les fonctions pour lesquelles elle est diplômée.
Prenant en charge les frais de leur quotidien, payant des impôtscotisant à la sécurité sociale, sans jamais pouvoir bénéficier d’aucune prestation, cette famille, qui n’a jamais posé aucun problème sur notre territoire, est parfaitement intégrée et bénéficie de nombreux soutiens, amis, élus locaux et membres de différentes associations auprès desquelles ils sont reconnus pour leur gentillesse et grande disponibilité.


Les trois enfants ont bénéficié d’un parrainage républicain à la Mairie de Rouen par des conseillers municipaux et des membres de la société civile, qui voulaient exprimer leur attachement à leur égard.


Mais, alors qu’en septembre 2022, Tuana, l’ainée, fera sa rentrée en classe de CE2 à l’école Elémentaire Marie Duboccage à Rouen et Tian sa deuxième année de maternelle, à l’école Marcel Cartier, la préfecture de Seine-Maritime a décidé d’éloigner leur père en réservant pour lui seul un billet d’avion à destination de son pays d’origine pour le 01 septembre 2022.

Nous ne pouvons accepter cette inhumanité, notamment de faire subir une telle violence psychologique à des enfants, qui ne connaissent que la France.


Ce serait en effet dramatique pour cette famille d’être séparée et pour Monsieur MUSOLLI de risquer de se retrouver dans la situation qu’il a fuie.


Des recours devant la justice sont en cours, mais le préfet refuse d’attendre.

C’est pourquoi, cette famille a aujourd’hui besoin de notre soutien.


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